5 oct. 2018

Femmes, voici pourquoi trop de temps sur iPad peut être «dangereux» pour vous

Femmes, voici pourquoi trop de temps sur iPad peut être «dangereux» pour vous

les femmes et l ipad

Une «étude du cou de l'iPad», définie comme une douleur persistante dans le cou et le haut des épaules due à l'utilisation excessive de comprimés, est deux fois plus grande au moins aujourd’hui, en raison de leurs mauvaises postures, selon une étude. L'étude a révélé que le «cou de l'iPad» est associé à un manque de soutien du dos tout en maintenant la tablette sur les genoux pendant l'utilisation. Les autres postures incluent la position couchée sur le côté ou sur le dos.

 Des chercheurs aux États-Unis ont mené une enquête auprès de 412 personnes sur leurs habitudes d’utilisation des appareils et leurs plaintes au cou ou à l’épaule. Les symptômes les plus fréquemment signalés étaient la raideur, la douleur ou des douleurs dans le cou, le haut du dos, les épaules, les bras, les mains ou la tête.

 Les postures qui ont conduit à la douleur incluaient s'asseoir sans appui pour le dos, s'asseoir avec l'appareil sur les genoux, s'asseoir sur une chaise avec la tablette placée sur une surface plane du bureau. Le fait de fléchir le cou vers l'avant pendant de longues périodes exerce une pression sur la colonne vertébrale, provoquant des tensions et des douleurs musculaires au niveau du cou et des épaules. L'étude a montré que les femmes avaient 2,059 fois plus de risques de présenter des symptômes musculo-squelettiques que les hommes. Environ 70% des femmes ont présenté les symptômes, contre moins de 30% des hommes. Il est intéressant de noter que les femmes étaient également plus susceptibles que leurs homologues masculins d’utiliser leurs tablettes.

«Théoriquement, plus vous passez d’heures penché sur un iPad, plus vous ressentez de douleurs au cou et aux épaules - mais nous constatons que le temps n’est pas le facteur de risque le plus important. Au contraire, c’est le genre et des postures spécifiques». 

 La disparité entre les sexes pourrait s'expliquer par les différences de taille et de mouvements. Selon les chercheurs, les femmes ont tendance à avoir une force musculaire moindre et une stature plus petite, ce qui entraîne des postures extrêmes lors de la frappe.

 Les chercheurs ont constaté que les participants signalaient une prévalence de la douleur plus élevée, probablement attribuée à la posture et au comportement sédentaire fréquemment observés chez les universitaires. Il a été noté que les étudiants sont moins susceptibles d’avoir un espace de travail dédié et de s’asseoir dans des postures inconfortables pendant leurs voyages, tels que les jambes croisées affalées sur le sol, quand ils sont sur leurs tablettes. 

 Cependant, seuls 46% des répondants ont déclaré cesser d'utiliser leur appareil lorsqu'ils ressentaient de l'inconfort. Étonnamment, le sexe s'est avéré être un facteur énorme de susceptibilité à la maladie.

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